Avec l’aimable autorisation de la revue Prescrire, nous reproduisons ici le témoignage de Jacques Birgé, médecin généraliste et membre du Formindep, sur son expérience au sein de la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS), et les raisons de son départ.
Pourquoi j'ai démissionné de la Commission de la transparence (HAS)Pourquoi j’ai démissionné de la Commission de la transparence de la HAS
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2 Commentaires
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Quand on est un professionnel de santé consciencieux et soucieux de se protéger des intérêts commerciaux, comme le Dr Birgé, participer à ce type de structure permet elle de l’influencer dans le “bon” sens ou juste de lui servir de caution morale, d’alibi, d'”idiot utile” en quelque sorte ?
La reconnaissance professionnelle et narcissique que la participation à cette structure apporte au professionnel, en particulier généraliste, l’aveugle suffisamment longtemps pour croire qu’il va pouvoir en influencer positivement le fonctionnement.
Mais arrive un moment où l’accumulation de déceptions finit par ouvrir les yeux et il finit par reconnaître, amer, que les dés sont pipés dès le début, car ces institutions sont structurellement soumises aux influences industrielles, même si des miettes peuvent être obtenues.
Alors la réaction la plus “hygiénique” est effectivement de partir.
C’est bien Dr Birgé, même si c’est tardif.
Je découvre bien tardivement ce commentaire et y adhère totalement
Merci
J.Birgé