La transparence de l’industrie pharmaceutique s’arrête là où ses intérêts financiers commencent
Il est temps que la société prenne conscience des risques graves qu'il y a à faire une confiance aveugle à l'industrie pharmaceutique.
Il est temps que la société prenne conscience des risques graves qu'il y a à faire une confiance aveugle à l'industrie pharmaceutique.
Le monde de la santé est lié de façon systémique aux intérêts industriels, depuis la recherche, la formation des soignants, l’expertise réglementaire, jusqu’aux pratiques des médecins, et l’information du public. Cet ensemble de liens [...]
Le Formindep s'est joint à un appel collectif dénonçant le rôle néfaste des industriels sur la protection de la santé du nourrisson. Nous publions ici cet appel. Par ailleurs, le Lancet publie une série [...]
Hippocrate: «… l’expérience est trompeuse…» Comte de Lautréamont: « Le doute est un hommage rendu à l'espoir. » Le choix du FORMINDEP d’organiser un exposé-débat sur les conflits d’intérêts et le surdiagnostic du cancer du sein serait-il inconscient ? Il rappelle l’incongruité de l’initiative des premiers singes mâles vacillant sur leurs pattes de derrière pour avancer debout. Pensez un instant aux conflits d’intérêts insinués par leurs détracteurs se moquant de cette nouvelle posture stigmatisant leurs penchants exhibitionnistes et renvoyant paradoxalement leurs femelles dressées dans l'éternelle honte de leur sexualité... Cet après-midi, vu l’assistance réduite des observateurs, je puis vous rassurer : nous n’avons pas à craindre ces quolibets de mauvais aloi. Une existence respectable requiert l’appréhension de la réalité, l’expression de choix conscients et la mise en œuvre des moyens nécessaires à leur réalisation. Les conflits d’intérêts troublent cette démarche. Habituellement, nous les envisageons au niveau de l’ambiguïté de la motivation des choix : répondent-ils à l’exigence d’une recherche éthique pour refuser ce qui est nuisible ou résultent-ils de pressions autoritaires, voire de manipulations ? Le FORMINDEP a mis en évidence les conséquences indésirables d’influences souvent larvées de soignants et d’experts au service d’intérêts différents de la santé des soignés. Son objectif est de promouvoir l’indépendance de tous ceux qui élaborent et diffusent méthodes de recherche, connaissances en santé et pratiques de soin. Le surdiagnostic est un diagnostic posé à tort ou un diagnostic correct mais sans utilité pour le patient. Dans le premier cas, la personne diagnostiquée n’est pas atteinte de la maladie. Dans le second, si elle n’avait pas été diagnostiquée, la maladie n’aurait pas eu de conséquence jusqu’au décès dû à une autre cause. La société attend du soignant un diagnostic sûr plutôt qu’un surdiagnostic. Alors quel intérêt y a-t-il à fabriquer des surdiagnostics ?
Ecrit en 2008 par une équipe de chercheurs indépendants de renom international [John Brodersen, Ole Hartling, Margrethe Nielsen and Peter Gøtzsche]] du [centre de recherche danois Cochrane, voici un petit fascicule qui entre aujourd'hui en résonance avec le livre de Rachel Campergue qui s'y réfère et que j'ai présenté il y a quelques jours. Il est court (dix pages seulement) et volontairement simplifié quand l'autre est épais et dense.
La controverse actuelle sur le cholestérol fait couler beaucoup d’encre. Pour s’y retrouver, il faut regarder les données scientifiques avec méthode. Il y a trois aspects à passer en revue : physiologiques, épidémiologiques [...]
La SFHTA (société française de l’hypertension artérielle) vient de sortir (Janvier 2013, sur le document téléchargeable ici) sa dernière recommandation portant sur « la prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte ». [...]
Pour l'année 2013, l'assemblée générale du Formindep a offert du temps à ses adhérents en se déroulant sur deux journées : le temps de se rencontrer et d'échanger, le temps de mieux connaitre le [...]
La droite n’avait pas osé le faire, la gauche l’a fait : la vaccination antiHPV sera bientôt intégrée dans la Rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) [[La ROSP est un dispositif qui permet ainsi à un médecin généraliste de toucher une rémunération de 9100 euros/an s’il atteint l’ensemble des objectifs dits de « santé » « publique » dont la vaccination antigrippale chez 80% des personnes âgées, le dépistage mammographique du cancer du sein pour 80% des femmes éligibles, l’observance de certains traitements...]].
Alerté par les propos démesurés de quelques leaders d’opinion en hépatologie au sujet du bénéfice procuré aux patients par les nouveaux antiviraux dans l’hépatite C chronique, je commence par collecter leurs liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques présentes sur ce marché juteux, dominé par l’américain GILEAD Sciences et son SOVALDI®.