L’Afssaps, dans un communiqué du 12 février 2008 vient de mettre fin à la triste farce médico-pharmaceutico-médiatique que constituait l’Etude MISSION chargée de « réhabiliter le traitement hormonal substitutif de la ménopause à la française ». Comment ce qui n’a été qu’une opération marketing digne d’étudiants en école de commerce, a pu être cautionné par des médecins « notables de la ménopause » et relayé par ceux de l’information médicale, n’est pas le moins scandaleux de cette affaire. L’Afssaps remplit sa mission en rappelant les faits : franchouillard ou pas, le THS de la ménopause reste cancérigène
[ « Combined estrogen-progestogen menopausal therapy is carcinogenic to humans » : conclusion de la monographie n° 91 de 2007 du Centre International de Recherche sur le Cancer, organisme de l’OMS. Téléchargeable [à cette adresse.]], et les études biaisées n’y changent rien. Bravo l’Afssaps, il faut continuer !
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