Le 02 janvier 2013, par communiqué de presse, le Formindep, demandait le retrait du marché des pilules de 3ème génération et à base de drospirénone au motif que ces médicaments étaient inutiles et dangereux en occasionnant un surcroît d’embolie pulmonaire. Le Formindep mettait en cause l’influence massive des firmes sur les prescriptions notamment des gynécologues qui étaient les principaux prescripteurs.
De fait, de très nombreux articles, émissions de radio ou de télé se sont faits l’écho des liens incestueux entretenus par les firmes pharmaceutiques. Si ces pilules n’ont pas été retirées du marché, il s’en est suivi une baisse majeure de leur prescription de 50%. Elles étaient prescrites dans 50% des cas, brusquement elles le sont dans 25% des cas. Vingt mois plus tard, le bilan rendu public par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), révèle que cette baisse de prescription est associée à une baisse du nombre d’hospitalisations pour embolie pulmonaire de 11,2%. Celles-ci sont ainsi passées de 3.045 à 2.704, selon les données du PMSI de médecine-chirurgie-obstétrique.
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