Présentation de l’éditeur : page 4 de couverture
La réforme de l’assurance maladie de juillet 2005 incite les français à choisir un médecin traitant. Mais il n’y a aucune obligation en la matière si ce n’est pour être mieux remboursé. En réalité, la question fondamentale est de savoir comment choisir son médecin généraliste. C’est en effet le praticien que l’on consulte le plus souvent. Praticien expérimenté, l’auteur aide le lecteur à faire un choix éclairé, à partir – entre autres – de critères rationnels (le diagnostic, la prescription médicale…), pratiques (l’organisation du cabinet médical…), ou plus personnels (l’écoute…). Un ouvrage de référence, à la fois précis et pragmatique.
Commentaires personnels
Seulement 96 pages et 6,90 euros pour augmenter la probabilité de se trouver devant un praticien soucieux prioritairement de qualité et de l’intérêt des patients. Voilà un petit guide au rapport bénéfice/coût praticulièrement avantageux ! Ce n’est en effet pas le moindre paradoxe de la réforme de l’assurance maladie que de demander aux assurés de choisir un médecin traitant sans avoir en main des éléments fiables pour ce choix, autres que le taux de remplissage de sa salle d’attente, son coté commercial et sympathique, les rumeurs du quartier… Déjà en 2000 l’auteur, médecin généraliste dans le Tarn, rédacteur à la revue Prescrire et membre de la Formindep, avait publié aux Editions Balland, un premier ouvrage qui faisait le point de façon (presque trop) complète sur cette question : “Comment choisir son médecin ?”. En 2006, Jean DOUBOVETZKY récidive avec un petit guide concis, pratique, efficace et actualisé qui tente de répondre à la légitime attente des patients : comment trouver un “bon” docteur. Pour cela des éléments peuvent être identifiés facilement dès la première consultation : proximité, compétences correspondantes aux besoins du patient, accueil, organisation du cabinet, qualités humaines, capacité d’écoute, qualité de la rédaction de l’ordonnance, mais, explique l’auteur, «c’est sur deux points cruciaux que le patient doit fonder sa décision» (page 54) : – L’hygiène du cabinet et du médecin – L’indépendance du médecin. Reprenant le dramatique exemple du Vioxx®, l’auteur rappelle que “les patients ont tout intérêt à donner la préférence à des médecins soucieux de fonder leurs comportements sur des informations fiables et indépendantes”. Ainsi un cabinet ou une salle d’attente encombrés de visiteurs médicaux, gadgets publicitaires, affiches de firmes, échantillons de médicaments, feront craindre une influence forte de l’industrie. A l’inverse, la signature de la Charte du Formindep ou de la Charte “Non merci…” de l’Association Mieux Prescrire, la prescription en DCI, sont des signes à rechercher de ce souci d’indépendance. Malgré certaines affirmations et opinions qui auraient méritées d’être davantage discutées, de nombreux points pratiques sont abordés tout au long de ce guide dont les patients pourront profiter avant de consulter.
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