Les orientations nationales du développement professionnel continu des professionnels de santé pour l’année 2013 sont parues au journal officiel le 2 mars 2013 . Elles sont fixées par arrêté du ministère de la santé sur avis des Comités Scientifiques “Indépendants” (CSI), pierres angulaires du dispositif DPC. Elles se déclinent en 6 orientations principales dont la troisième s’intitule: “contribuer à l’implication des professionnels de santé dans la qualité et la sécurité des soins ainsi que dans la gestion des risques”. Il est scientifiquement admis que l’information et la formation médicale sous influences des conflits d’intérêts représentent un facteur de risque sanitaire majeur source de prescriptions inappropriées (hors AMM, sans prise en compte du rapport bénéfice/risque comme dans les cas de la gabapentine, des anti-Alzheimer, certains antidiabétiques, …) ayant pour conséquence grave une morbi-mortalité clairement identifiée (exemples du Vioxx© et autres coxibs, du Médiator©, des pilules 3e et 4e générations, etc.) Malgré ces évidences, le risque sanitaire que constituent les conflits d’intérêts n’est pas pris en compte dans les orientations du DPC, ni au chapitre de la gestion des risques, ni au chapitre de l’amélioration de la prise en charge des patients, ni dans aucun autre chapitre. C’est une faute grave et un signe d’incompétence de la part de nos tutelles. Décidément, les professionnels qui veulent rester fidèles à leur mission de soigner dans l’unique intérêt de la santé des patients ne pourront compter que sur leur propre force et continuer à s’opposer contre vents et marées à tout ceux qui en ont cure ! PS: le décret du 26 février 2013 fixant les orientations du DPC est accessible ici
Le ministère de la santé et les comités scientifiques “indépendants” du Développement Professionnel Continu (DPC) sont incompétents
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