Octobre rose, mot à maux : pour une réelle liberté de choix

Par |2016-12-05T00:26:47+02:0025 octobre 2014|Catégories : Cancer du sein|Mots-clés : |

"Quand les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté." Cette phrase de Confucius résume le constat dramatique que fait Rachel CAMPERGUE quatre ans après l'injonction de dépistage qui l'a mise en devoir d'écrire un essai documentaire, No mammo ?, pour faire la part belle à la vulgarisation des études scientifiques sur l’évaluation du dépistage organisé du cancer du sein par la mammographie et montrer finalement, sur les traces de grands lanceurs d’alerte comme Peter GØTZSCHE ou Bernard JUNOD, son faible impact sur la réduction de la mortalité.

 0

Ne pas croire aux mirages d’études biaisées, et se fier à des informations crédibles et indépendantes.

Par |2016-12-07T00:07:00+02:0017 septembre 2012|Catégories : Cancer du sein|

Octobre est le mois de la promotion du dépistage du cancer du sein. Cette année Octobre Rose a débuté en septembre ! Et pour cause : deux études viennent d’être présentées comme une réponse fiable et définitive à la controverse autour de l'intérêt des mammographies systématiques. Malheureusement, cette communication s'inscrit plus dans une démarche promotionnelle que scientifique. Les travaux sur lesquels s'appuie cette campagne sont peu convaincants. Leurs auteurs sont englués dans des conflits d'intérêts majeurs, ou sont l'objet d'une suspicion de fraude pour d'autres publications. Ce communiqué du Formindep résume les éléments à charge contre cette opération de promotion du dépistage mammographique. Il sera suivi de publications plus détaillées.

 0

Le “prestigieux” The Lancet pris en défaut

Par |2016-12-11T15:36:51+02:0014 avril 2012|Catégories : Cancer du sein|

En novembre 2011, la revue The Lancet publiait un article sur l'efficacité du dépistage sur la mortalité du cancer du sein signé par 41 auteurs qui déclaraient unanimement leur absence de lien d'intérêts, alors que tous en ont avec des organismes promouvant d'une façon ou d'une autre le dépistage mammographique. A travers ce manquement grave, The Lancet révèle les limites de son application des règles rigoureuses qu'il prétend imposer pour maintenir la qualité de ses publications.

 0

Lettre ouverte au Professeur KHAYAT : où sont vos preuves ?

Par |2016-12-11T16:44:42+02:009 octobre 2011|Catégories : Cancer du sein|

Le 6 octobre 2011 le professeur David Khayat, cancérologue, ancien président de l'INCa, était interviewé sur France Info sur l'intérêt du dépistage du cancer du sein par mammographie. Il a énoncé lors de cet interview un certain nombre d'affirmations défendant fermement l'intérêt de ce dépistage. Intéressés par ce propos, les médecins signataires du présent courrier demandent au Professeur KHAYAT de leur communiquer les données scientifiques fiables sur lesquelles il s'appuie. Tout médecin soucieux de fonder les soins aux patients sur des données fiables, peut s’associer à cette demande en signant cette lettre (voir ci-dessous).

 0

Investigation de l’épidémie apparente de cancer du sein en France

Par |2016-12-21T19:53:38+02:005 octobre 2011|Catégories : Cancer du sein|Mots-clés : |

Deux écoles d’épidémiologie contribuent à la connaissance des maladies en population. L’une, académique, applique des définitions de maladies établies a priori pour décrire leur fréquence et opérer des comparaisons afin d’identifier les facteurs explicatifs. L'autre, plus pragmatique , fut notamment développée sous l’impulsion d’Alexander Langmuir, précurseur de l’ Epidemic Intelligence Service aux Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis: elle privilégie les moyens de décrire la survenue d’une épidémie en commençant par vérifier que l’augmentation de la concentration des personnes atteintes de la maladie dans le temps et dans l’espace est réelle. Si l’épidémie est vraie, il s’agit alors d’explorer les facteurs de risque modifiables pour résoudre le problème par une intervention appropriée.

 0

Preuve du surdiagnostic dû au dépistage du cancer de la prostate

Par |2016-12-23T18:12:16+02:0026 avril 2011|Catégories : Cancer de la prostate|

La publication dans le "British Medical Journal" d'une étude sur les conséquences à 20 ans du dépistage du cancer de la prostate ne présente pas clairement le résultat clé: il y eut un peu plus de morts par cancer de la prostate dans le groupe invité que dans le groupe non invité au dépistage et la preuve de diagnostics en excès dans le groupe dépisté donne des arguments en défaveur du dépistage. Les surdiagnostics - diagnostics en excès - entraînent des surtraitements inutiles et dangereux. Une médecine fondée sur les preuves repose sur le discernement et l'indépendance de toute influence trompeuse.

 0
Aller en haut