«Le dépistage du cancer du sein ou l’art de rendre malades des femmes bien portantes et de donner l’illusion de les avoir guéries.»
Dépister pour mieux guérir : un leurre
Telle est la conviction de nombreux scientifiques et le Dr Bernard Duperray explique brillamment pourquoi dans ce livre.
Depuis 2004, les autorités sanitaires invitent toutes les femmes (de 50 ans à 74 ans) à effectuer une mammographie tous les 2 ans. Objectif : diagnostiquer les cancers du sein précocement afin de réduire la mortalité ainsi que la lourdeur des traitements.
Après quinze ans de dépistage, le constat est sans appel : le cancer du sein est diagnostiqué de plus en plus tôt, on découvre des tumeurs de plus en plus petites et pourtant le dépistage n’a réduit ni la mortalité, ni le nombre de formes avancées, ni la lourdeur des traitements. Le dépistage ne permet pas de moins mourir du cancer du sein.
Après plus de quarante années consacrées au diagnostic du cancer du sein, le Dr Bernard Duperray arrive à la conclusion que le dépistage comme pratique de santé publique est une grave erreur dont les femmes sont les premières victimes.
Pourquoi le dépistage fait plus de mal que de bien ?
Parce qu’il génère du surdiagnostic. Le dépistage fabrique de la « maladie ». Il révèle des cancers qui ne se seraient pas manifestés sans lui. En clair, plus on cherche et plus on trouve.
Ce surdiagnostic, aujourd’hui massif en France, est lourd de conséquences car il est à l’origine de surtraitements inutiles. Non seulement le surdiagnostic précipite des milliers de femmes bien portantes dans un état pathologique imaginaire terrifiant mais il entraîne des traitements qui, par leur nature et l’intensité de leurs effets secondaires, sont intolérables chez des femmes qui n’en ont pas besoin.
Le surdiagnostic se définit comme le diagnostic d’une « maladie » qui, si elle était restée inconnue, n’aurait jamais entraîné d’inconvénients durant la durant vie de la patiente.
Comment expliquer l’échec du dépistage ?
Le dépistage systématique du cancer du sein a échoué parce qu’il repose sur une hypothèse erronée, sur une conception du cancer du sein qui est fausse. Non, le cancer n’évolue pas de façon linéaire et inéluctable vers la mort. Non « petit » ne signifie pas forcément diagnostic précoce et « gros », diagnostic tardif. Certains cancers régressent ou n’évoluent pas. D’autres ont d’emblée des métastases. Nous sommes devant un casse-tête, celui de comprendre de nouveaux paradigmes d’une maladie loin d’être maîtrisée. Qu’est-ce qu’un cancer ? Quelle est sa définition ? À partir de quand est-on malade ? Où est la maladie mortelle et où est l’anodine qu’il ne faut pas détecter ? Il est urgent de répondre à ces questions et d’adopter de nouvelles orientations dans la lutte contre le cancer.
Le cancer du sein en chiffres
1er tueur des cancers féminins
12 000 décès par an
19 966 mastectomies totales par an,
soit 4 mastectomies totales pour 10 nouveaux cancers
À propos de l’auteur
Bernard Duperray est médecin radiologue spécialiste du cancer du sein, retraité après quarante et un an de pratique à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Il enseigne à l’université Paris-Descartes.
Cécile Bour qui a rédigé la préface est médecin radiologue dans la région de Metz. Elle préside l’association Cancer Rose qui milite pour que les femmes aient accès à une information indépendante et loyale.
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DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN : LA GRANDE ILLUSION
Dr Bernard Duperray
Parution 29 août 2019
288 pages – Format 16 x 22 – 19.90 €
ISBN 978-2-36549-337-6
Ma fille est malheureusement morte d’un cancer du sein, après une longue agonie de près de 2 ans. Elle avait été en rémission plusieurs années. Après avoir découvert une petite boule au sein, elle a été faire une mammographie. Les médecins n’ont rien vu et ont conclu à une petite tumeur bénigne. Ils l’ont rassurée, elle avait tout les temps de la faire retirer! Donc, elle n’y a pas fait attention et a pris le temps pour se faire soigner. Plus tard, elle a décidé de se faire enlever la petite boule. avant l’opération, le chirurgien l’a encore rassurée, c’était bénin! Mais ensuite il a bien du lui dire qu’on s’était trompé. Il lui a retiré une tumeur cancéreuse, et il n’a pas vu qu’il y avait une deuxième tumeur! Ensuite la cancérologue, n’a pas voulu lui enlever le sein…Encore une erreur!