Cancer Colorectal :  Le  dépistage systématique de la désinformation peut sauver des vies

La campagne de dépistage du cancer colorectal organisée par l’ADCN n’atteint pas ses objectifs, pour la relancer l’ADCN désinforme.

Les faits :

  • Initié en 2004 par l’ADCN,  le dépistage du cancer colorectal avec 29,7% de taux de participation n’atteint pas ses objectifs d’une participation d’au moins 50% de la population cible. Pour améliorer le taux de participation l’ADCN a pris l’initiative d’organiser deux forums interactifs sur le dépistage du cancer colorectal dont le slogan  est : «  Une action concrète pour sauver des vies », l’un s’est déroulé à l’hôtel Novotel, l’autre à l’hôtel Mercure avec le soutien de Sanofi Aventis.
  • Par ailleurs dans l’éditorial de la lettre d’information (n°3 d’octobre 2008) de l’ADCN signée de son vice-président gastro-entérologue on peut lire : « Il importe que l’ensemble des acteurs de la campagne, médecins de famille, médecins du travail , gastro-entérologues, anatomopathologistes et pharmaciens acceptent de se mobiliser afin de réussir à obtenir un taux de participation supérieur à 50%, seul garant d’une réduction de la mortalité, d’une part et une meilleure communication des résultats endoscopiques et histologiques d’autre part. »

Le message de l’ADCN est clair et dramatique: les professionnels de santé doivent se mobiliser pour sauver des vies.

Quelles sont les données fiables concernant les campagnes de dépistages du cancer colorectal évaluées dans le monde ?

Un numéro de la revue Prescrire  nous permet d’avoir accès à cette information : La mortalité totale des personnes n’est pas modifiée par leur participation au dépistage        

Pourquoi cette information connue, indispensable à une prise de décision n’est t-elle ni diffusée au professionnel de santé, ni au citoyen ?

Pour quels intérêts ?

Des intérêts institutionnels, corporatistes et industriels ?

Des intérêts politiques sur des thèmes porteurs que sont ceux de la prévention, du dépistage et des cancers ?

En attendant le professionnel de santé de premier recours dans le conseil individuel, doit se prémunir d’une désinformation institutionnelle pour transmettre une information médicale indépendante au service de la santé et de la libre décision du citoyen.

Compte tenu des multiples exemples de désinformation dont le Formindep et d’autres se font maintenant l’écho depuis plusieurs années, le dépistage systématique de la désinformation est à promouvoir de toute urgence : pour sauver des vies ?